mercredi 9 mai 2012
La classe politique commence quant à elle à réagir. Pour le député Sauveur Gandolfi Scheit, je cite : « Face à ce jusqu’auboutisme irresponsable, la mise en place d’un service minimum garanti dans les transports maritimes, inclus dans les délégations de service public est plus que jamais indispensable. Il est du devoir des élus du peuple de ne plus laisser prospérer cette logique suicidaire qui a tant de fois nui à notre île, en prenant ouvertement position pour le respect de la liberté de circulation et d’entreprendre qui est un droit aussi essentiel que le droit de grève ». Les nationalistes modérés de Femu a corsica dénonce aussi cette prise en otage : « Sans remettre en question le droit de grève des marins et leurs revendications, la Corse ne peut accepter le recours systématique à la grève totale qui paralyse toute l’activité économique, comme elle ne peut admettre les circonvolutions de l’exécutif territorial » souligne JC Angelini qui appelle tous les partenaires à se réunir très rapidement pour mettre fin à ce conflit qui fragilise encore plus l’économie corse. Enfin Jean Guy Talamoni, au nom du groupe Corsica Libera, estime qu’une fois de plus, la Corse se trouve lourdement pénalisée par une grève totalement extérieure aux intérêts corses et réclame la création d’une compagnie maritime publique de la Corse