vendredi 13 juillet 2012
Trois hommes interpellés dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat De l’ex-nationaliste , Yves Manunta, lundi à Ajaccio, ont été remis en liberté, tandis qu’un quatrième suspect, blessé, est toujours soigné à Marseille. Les deux premiers hommes placés en garde à vue à Ajaccio mardi, ont été remis en liberté mercredi. Le troisième, arrêté mercredi, a été libéré quelques heures plus tard. Un quatrième suspect, interpellé au moment des faits et gravement brûlé sur environ 50% du corps, est actuellement en soins spécialisés à Marseille. Il n’a toujours pas été entendu en raison de son état de santé. Connu des services de police pour des faits de violence et d’infraction à la législation sur les armes, cet homme constituerait une piste "sérieuse" selon des sources judiciaires. Son arrestation avait eu lieu dès lundi, non loin de l’endroit où les meurtriers ont brûlé la voiture utilisée pour leur forfait, peu après les tirs qui ont tué Yves Manunta. Aucune information officielle n’a encore été communiquée sur l’autopsie du corps de la victime. Selon une source proche de l’enquête, l’ex-nationaliste de 50 ans aurait été touché par une décharge de chevrotine et une rafale de fusil automatique, principalement au niveau du thorax et de l’abdomen. Les deux armes retrouvées dans le véhicule calciné des meurtriers seraient un fusil à pompe et un pistolet-mitrailleur Uzi. Les investigations se font toujours dans le cadre d’une enquête de flagrance, une information judiciaire devant prochainement être ouverte contre X et confiée à un magistrat de la Juridiction inter-régionale spécialisée de Marseille, déjà saisie de nombreux dossiers de règlements de comptes en Corse. Yves Manunta, 50 ans, est mort lundi lors de son transfert à l’hôpital après avoir été pris pour cible vers 17H30 par des tireurs dans le centre d’Ajaccio. Les faits se sont produits pratiquement au même endroit qu’une précédente tentative d’assassinat perpétrée à son encontre en novembre, non loin du domicile de la victime. Ce jour-là, il circulait accompagné de sa femme et sa fille, qui elles aussi avaient été atteintes par des projectiles.