mardi 17 janvier 2012
Après la relaxe prononcée en faveur de JF Bernardini vendredi, contre attaque hier de la plaignante qui par la voix de son avocat a annoncé son intention de faire appel de la décision rendue en 1ere instance par le TGI de Paris et de déposer plainte pour diffamation contre Jean François Bernardini et son avocat pour diffusion de fausse nouvelle. Me Antoine Gitton affirme en effet que si sa cliente n’a pas entièrement obtenue gain de cause, le chanteur des Muvrini a malgré tout été condamné pour plagiat et à payer avec son éditeur 500 euros de préjudice patrimonial et 1.000 euros de préjudice moral. L’avocat souligne aussi que pour huit chansons, le tribunal a reconnu que l’absence de crédit attribuant la traduction des paroles à la plaignante dans le fascicule des CD constituait pour cette dernière une « violation de son droit moral » qui justifiait de lui allouer 2.000 euros de dommages et intérêts. C’est en fait la société AGFB, responsable de la production des disques, qui est condamnée à payer cette somme. Pour Me Antoine Gitton, il est donc faux de dire que les Muvrini ont été blanchi dans cette affaire.