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Le Front de libération nationale de la Corse (FLNC) a annoncé qu’il poursuivrait les attentats contre la spéculation foncière et immobilière, tout en appelant le "nouveau gouvernement de la France" à "participer à un règlement politique et pacifié de la question nationale corse"."Nous frapperons quand nous voudrons et où nous voudrons, quelle que soit l’importance de la construction ou de son propriétaire", a déclaré le FLNC dans un entretien publié par un magazine insulaire. Les questions de cet entretien ont été posées "par écrit" par le mensuel d’information générale dans son numéro de juillet. Revenant sur sa revendication d’une "nuit bleue" le 11 mai, durant laquelle une vingtaine de résidences secondaires, appartenant généralement à des continentaux, avaient été plastiquées, l’organisation clandestine a précisé que "ces opérations s’inscrivent dans le cadre de la lutte pour la défense de notre terre". Ces investissements immobiliers, a-t-elle ajouté, "ont une incidence directe sur de graves dérives mafieuses" et "la communauté de droit sur cette terre ne reculera devant aucun sacrifice pour préserver ce qui est essentiel pour sa vie, son territoire." Le FLNC a souligné que les attentats "se poursuivront tant que des règles démocratiquement acceptées par les Corses pour arrêter ces dérives spéculatives et de dépossession ne rentreront pas en vigueur." Mettant aussi en garde "des Corses (qui) continuent à spéculer" et dont le "comportement a une incidence très forte sur les prix de la terre et de l’immobilier, il a dénoncé "la complicité de certains élus, de la finance internationale et les moyens disproportionnés de certains investisseurs (dans) la mise en coupe réglée de la Corse". Les clandestins ont félicité les associations de défense de l’environnement, comme celles qui avaient dénoncé la construction de villas par un banquier parisien à la retraite dans une zone littorale encore vierge près de Bonifacio et dont certaines ont été détruites lundi par un commando se réclamant du FLNC. Ils ont toutefois déploré que le travail de ces associations soit "limité par les lois et le système français". Aussi, le FLNC se déclare prêt "à participer à un règlement politique et pacifié de la question nationale corse", appelant le "nouveau gouvernement de la France à prendre la mesure de cet engagement et rompre définitivement avec la politique de répression et de non-dialogue pratiquée jusqu’à aujourd’hui. "Notre but, a-t-il ajouté, est de construire un pays moderne tourné résolument vers l’avenir en assurant un développement économique et social au service exclusif du peuple corse."

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